Vernissage le jeudi 10 septembre à 17h. Exposition du 11 septembre au 10 octobre 2020
On sait depuis Dali que l’art de l’inconscient est le revers de la culture de masse. Les romans de James G. Ballard ne cessent de montrer des personnages hantés jusqu’au plus profond de leur être par des désirs morbides et des perversions que les médias et la publicité semblent souffler directement dans leurs cerveaux. Et Henry Darger lui-même travaillait par collage, puisant dans les comics américains les formes qu’il était incapable de dessiner lui-même, et les insérant dans des narrations crues et délirantes.
Ce que montrent les circulations de formes entre ces trois ensembles, comme tout le travail de Caroline Tschumi, c’est qu’il est difficile d’opposer, comme on le fait trop souvent, ce qui relève d’une inspiration intime, intuitive, voire prophétique et ce qui relève de la culture pop et de son appropriation. Car les formes collectives imprègnent profondément nos imaginaires sans que nous en soyons toujours conscients. Jill Gasparina
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