

Suivez-nous:


Vernissage le jeudi 27 avril 18h00. Exposition du 28 avril au 20 mai 2017
Le titre même de l’ensemble du Display fait évidemment référence à une vision analogique de la réalité à l’ère de sa virtualisation. Plutôt que d’immerger le spectateur dans un espace-temps simulé, ce dispositif de «vision diminuée» modifie par ses filtres optiques le monde qui nous entoure et nous permet d’appréhender autrement l’objet que nous visons. Si cette mise à distance ne se veut pas moralisatrice, l’attraction paradoxale, chère au cinéaste d’avant-garde Sergueï Eisenstein, qu’elle induit par l’usage d’effets visuels suscite peut-être, entre l’attirance et le doute scopique, une prise de conscience de notre environnement d’une façon qui n’est pas sans rappeler celle de John Nada (Roddy Piper) dans le film Invasion Los Angels (1988) de John Carpenter. Par ailleurs, ce projet fait bien entendu écho à la problématique des armes et aux stratégies de pouvoir qui tiennent une place dans l’histoire de l’art contemporain, chez des artistes comme Niki de Saint Phalle ou Chris Burden, mais aussi au sein d’une actualité socio-politique plus sérieuse que divertissante.
Partagez:Vernissage le jeudi 15 décembre 18h00. Exposition du 16 au 23 décembre 2016
Avec Daniel Ruggiero – Livia Gnos Perrinjaquet – Fabien Clerc – Frédéric Post – Balmer Hählen – Myriam Mechita – Fab Gehrig – Barbezat-Villetard Camille Matthieu – Christian Gonzenbach – Sharivari – Collectif indigène (Andreanne Oberson & Jean-Marie Reynier) – Lang Baumann – A3 Studio
Exposer et diffuser librement, en tous lieux, au fil des routes et des occasions : c’est dans cette perspective que Daniel Ruggiero entend conduire son « espace d’art mobile ». Pendant une année, il a mené d’une ville à l’autre son triporteur Ape, préalablement restauré et chromé, en s’arrêtant par étape dans des lieux inattendus, pour y exposer en toute autonomie des oeuvres d’artistes de son choix, en parallèle aux événements organisés par les institutions culturelles locales.
Tel un musée itinérant, il parcourt la Suisse et l’étranger en présentant sur sa plateforme modulable des travaux de plasticiens, designers, performeurs, cinéastes ou scientifiques, et en invitant ces divers intervenants à créer des multiples en lien avec le véhicule Ape, mais aussi en dialogue avec les expositions auxquelles s’associe librement son « musée itinérant » à chaque étape. Leonora Foletti
Heures d’ouverture:
Ve 16 déc. 14h00-21h00 / Sa 17 déc. 14h00-18h00 / Me 21 déc. 14h00-18h00 / Je 22 déc. 14h00-18h00 / Ve 23 déc.14h00-23h00
Vernissage le jeudi 14 avril 18h00. Exposition du 15 avril au 7 mai 2016
Fugace obsession de la reproduction. En trois déclinaisons: voitures, façades, trinité. La reproduction nous hante, parce que les événements n’ont lieu qu’une fois: ce qui en l’occurrence est saisi par la photographie, c’est l’instant unique qui jamais plus n’adviendra. La photographie, elle, est reproductible à volonté. Mais au fait, les vingt-quatre poses égyptiennes? Le film, la fluidité, ce qui passe. Or ici rien ne bouge. Les voitures aux antipodes de leur nature. Scotchées. Clouées. Oubliées. Mais au fait, la peinture? S’éprend-elle ici jalousement de la photographie? Elle semble s’appeler elle-même, convoquer sa propre perpétuation, pour saisir, encore et encore, quoi? Peut-être cette trinité douce, sombre et imperturbable, dont chacun des éléments invariablement s’ignore, qui laisse place en son centre à une ouverture, pleine et désertée. Et au zeppelin que personne ne regarde. Comme si quelque chose devait arriver, était attendu, dans cette immensité suspendue, et que le geste de l’artiste infiniment répété visait à atteindre cet instant imaginaire à jamais hors de portée. Olivia Studer
Partagez: